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Pensées chroniques
22 novembre 2008

Reprise (en sol, en rém, en réb?)

Cette nuit j'ai enfin pu rattraper le sommeil qui me manquait depuis 3 jours, j'ai dormi presque 12h.
D'habitude je n'aime pas trop ça mais je suis content de l'avoir fait.
Il vaut mieux ça que de se reveiller en pleine nuit parce qu'on a une idée de compo:
Quoique...
La dissonnance, c'est rentrer dans la douleur, mais c'est peut-être aussi en sortir...

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Une jolie blonde a sonné chez moi à 10h30 ce matin. Elle voulait me faire lire la bible. J'ai bien vu une lumière en ouvrant les volets mais j'aurais préferé dormir un peu plus et laisser le paradis tranquille, là où il est.
Il faut bien se lever à un moment ou à un autre.

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J'ai un petit problème dans l'une de mes enceintes et ce matin j'ai prévu de faire quelques tests pour trouver ce dont il sagit.
Hop, caisse à outil, fer à souder, le cerveau en éveil et quelques réminicences de cours d'électronique pour attaquer tout ceci.
Je fouille un peu dans tous les sens, je ne trouve pas ce que j'aurais préférer trouver.
Apparamment ce n'est pas un problème électronique mais bien une des membranes qui pose problème.
Un peu désemparé je remonte tout, range tous les outils, remet les enceintes à leur place. Je recâble le studio lentement.
Je met le petit smiley qui pleure en pseudo sur msn et j'en parle à un ou deux amis.
Je diffuse un peu de musique pour rééquilibrer l'image stéréo.
Je repasse encore le même morceau.
Une troisième fois...
Tiens le problème à complétement disparu...

J'enlève tout pseudo d'msn, le smile est sur mon visage.
Je ne comprend rien.
Peut importe, ça fonctionne!

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ré ré! la la! pim poum, ré ré!
Je me lave les cheveux et me rase en écoutant la 9° symphonie de Beethoven.
Se raser en écoutant Beethoven c'est plutôt classe.
Même si la VMC masque un peu les ppp...
Se laver les cheveux en écoutant Beethoven c'est complétement nul.
Seuls les gros tutti d'orchestre dépassent du fracas de l'eau, et, quoi qu'on puisse en dire, il n'y a pas que ça de bien chez Beethoven... enfin je pense.
Bref, de toute façon je la connais presque par coeur.
Toilette triomphante en ré mineur.

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J'ai joué le 15° prélude de Chopin.
Je commence à le connaitre par coeur, à bien l'enchainer.
C'est dans ces moments d' "à peu près" que j'ai le plus d'émotion. Quand je cherche les notes et que je ne les trouve pas tout de suite, qu'elles sont hésitantes, qu'il y a encore quelques erreurs, que le morceau s'esquisse timidement au bout des doigts.
Il est vraiment beau, il est en ré bémol majeur.

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