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Pensées chroniques
4 septembre 2010

Septembre, en attendant

J'emprunte le titre de mon article à un morceau de Noir Désir,

"J'y pense encore
J'y pense
A cette époque on n'écoutait qu'à peine
Le clic-cloc des pendules"

Noir Désir 

FleurOrage

Fleur éclose sur horizon orageux.
Naissance sous un ciel menaçant.

 En attendant... quoi?

En attendant le "renouveau" comme chaque année, comme à chaque "rentrée".
Le "nouveau" serait meilleur.
Une révolution au sens politique plutôt qu'astro-physique.
Je n'aime pas trop les routines, les choses cycliques.
J'aime bouger et pourtant, curieusement, je m'aperçois que je ne me dirige pas spécialement vers le mouvement.

Cette année il y aura la première année de master avec un mémoire dont je n'ai toujours pas le sujet.
Le conservatoire en cursus jazz et en piano où j'ai envie de vraiment progresser.
Quelques cours à donner dans des écoles ou chez des particuliers.
Les concerts et les répétitions d'Handle With Care qui vont reprendre.
Les concerts d'Il Faro à sonoriser régulièrement.

Et puis respirer.
Prendre le temps de respirer, c'est ce qui m'a le plus manqué.
A l'inverse, j'ai parfois suffoqué.

Ma vie n'est plus faite que d'extrêmes en tout genre, elle se radicalise de plus en plus.
J'y retrouve du mouvement mais je ne sais pas si j'aime ça.
Je me retrouve souvent seul, dans le silence, à ne rien vouloir faire sauf le vide, et ceci afin de ponctuer les instants fiévreux où je cours des kilomètres après la montre, où je m'enivre toute la nuit oubliant le lendemain, où je travaille sans relâche jusqu'à l'affaissement de mes paupières.
Je vis entre un désir généreux d'opulence pour les autres et une frugalité spartiate et rudimentaire pour moi-même.
C'est plus que du mouvement ; il s'agit d'oppositions, de contrastes très élevés.
J'aime les choses fortes, mais peut-être pas autant que les nuances, la douceur et la sensibilité. D'ailleurs je pense qu'elles me sont plus propre et qu'elles peuvent rester loin de toute tiédeur fade encore plus insupportable que mes "douches écossaises" éprouvantes.

Cependant la fatigue me donne parfois l'impression d'errer comme un mort vivant,
de perdre conscience, clairvoyance et self-control.
C'est assez inédit et je n'aime pas cet état étrange.

Je suis même devenu susceptible voire irascible en voulant me réaffirmer.
Deux fois.
Cela m'effraie car je ne me connais pas comme ça...


Les vacances pleines de boulot finissent à peine qu'il faut se remettre au travail pour la rentrée en vue de bucher pour les examens...

J'ai besoin d'une aide pour tirer ma tête hors des horaires.
Une épaule lisse, une main chaude,
un visage doux, un regard profond.
Me faire respirer l'air au-dessus de mes hésitations.


 "un musc moderne, chaud et vibrant
des pétales de roses,
un soupçon d'ambre,
de la poudre d'iris.
Pur, sensuel, lumineux"

Trouver un maximum de temps pour sentir cette essence...

Breathe, breathe in the air.
Don't be afraid to care.
Leave, don't leave me.
Look around and choose your own ground.

Long you live and high you fly
smiles you'll give and tears you'll cry
all you touch and all you see
Is all your life will ever be.

Run, rabbit run.
Dig that hole, forget the sun,
And when at last the work is done
Don't sit down it's time to dig another one.

For long you live and high you fly
But only if you ride the tide
And balanced on the biggest wave
You race towards an early grave.

Breathe - Pink Floyd

S'enchaine, inexorablement, avec "On the run"

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