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Pensées chroniques
27 septembre 2009

Pause

bed2

Petite pause innocente au milieu de septembre.
Une ligne droite au milieu de gribouillis et taches d'encre diverses.
Je ne me suis pas arrété ou endormi, laissant le temps filer, histoire de me remettre...
J'ai arrété le temps en fuyant les lieux, mais le coeur continue de battre, à un tempo différent peut-être.
Plutôt que de faire une pause de mon être et de mes sentiments, j'ai mis la vie extérieure en suspend et j'en parcours une autre le temps d'un week-end.

Je déguste ce bonheur.

2009, mais septembre en particulier, n'est qu'un amoncellement de problèmes et de nouvelles plus tristes les unes que les autres... Je ne compte plus les couples se déchirent et les individus devenant fous de leur solitude, les échecs professionnels et de cursus en tout genre, les excès d'alcool qui mènent à quelques désastres dont des démélés avec la justice, et puis des pertes, des bris, des vols et beaucoup de peine...
Le tout personnellement saupoudré d'un certain stress pour trois auditions au conservatoire, d'un appartement à nouveau plein d'infiltration, d'une amende dans les transports en commun et d'une empathie peut-être trop grande pour ceux que j'aime et qui éprouvent tout le reste.

Je m'aperçois que j'avais écris un article sur un Août doux comme le miel.
Septembre me pique la langue comme un goût de sel.
Une larme.

Mais ce week-end j'arrete tout.
J'oublie un instant mes problèmes.
J'élude mon empathie en écoutant que des bonnes nouvelles.
Je me focalise sur la musique russe, les cours que le blocage nous a emputé.
Je lis des livres d'Amélie Nothomb, c'est facile, léger, amusant, captivant.
Je vais également au cinéma m'occuper les yeux.

Les arts peuvent cultiver la douleur jusqu'à perdre contrôle de soi-même. Mais ils peuvent également anihiler les souffrances quotidiennes un instant. Ils s'emparent d'abord de l'esprit mais le corps n'y resiste pas longtemps car il faut un endroit physique où évacuer ces sensations trop houleuses ou fougeuses pour rester abstraites.

Je suis heureux d'avoir un safran émotionel si large qu'en quelques heures je peux éprouver n'importe quel sentiment pour en fuir un autre.

Mais combien de temps?

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