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Comment faire de la musique après Chopin, John Cage et Led Zeppelin?

Oui oui, j'enregistre bien ma serpillère qui s'égoutte dans une bassine...

En ce moment j'ai très envie de jouer, très envie de composer, j'ai plein d'idée!
En ce moment je lis et j'entend très mal la musique, mon niveau de solfège a dégringolé.

L'association des deux faits n'est peut-être pas une coincindence. D'ailleurs je n'ai pas envie de composer en écrivant: j'ai envie de rock, de métal, d'electro et de jazz aussi, d'improvisation, de fraicheur. J'ai envie de respirer un peu, de me faire plaisir, de profiter de la musique plutôt que la "travailler". Samedi soir chez Herminien je me suis aperçu que j'avais envie de faire un peu n'importe quoi, de prendre tout à la légère, fuir avec l'aversion la plus vive tout ce qui tiens de la routine, de l'habitude et tous ces signes de vieillesse assommante; j'ai envie de sortir, de parler, de penser, de rire. J'aime la jeunesse à la folie mais, hélas, je ne suis qu'un médiocre amant.
"Ô temps! [...] et vous, heures propices..."

Ce week-end je n'ai pas été capable de bosser. Histoire de nourrir les paradoxes j'ai enregistré le 15° prélude de Chopin et composé un morceau limite métal.

Depuis que j'ai démarré le piano jazz je n'ai jamais été aussi convaincu de mon inclination pour les "musiques actuelles" (même si "actuellement" on joue bien autre chose que du Bill Evans ou du Miles Davis). Je me perd dans les chiffrages d'accord classique, j'écris les notes au hasard, mes yeux louchent sur les lignes de la portée...
Ce n'est peut-être qu'un passage.
Je mène bien une pratique et des connaissances approfondies côté son et côté musique en général, pourquoi ne pas faire la même chose côté musique actuelles et côté musique classique?

Tiens, mes yeux se ferment tous seuls...

"Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?"