Home sweet home
Petit chat...
...Rasséréné.
Le retour à la maison c'est le retour à un certain confort, un certain espace, à la famille, au famillier, à son enfance... On retourne chez ses parents, chez sa mère, un peu à l'interieur finalement, bien au chaud.
Il y a pourtant plein de choses que je ne peux pas leur dire. Je n'en n'ai ni le courage ni l'envie. Je me dis que ça ne les regarde pas, que ce n'est pas si grave et qu'ils n'y pourraient pas grand chose de toute façon.
Ce n'est pas forcément vrai, mais j'ai toujours été très discret concernant ma vie, mes problèmes... Peut-être parce que j'en n'ai eu qu'assez tard. Je n'ai pas envie de les méler à tout ça, j'ai besoin de les laisser à part de mes problèmes. Ils vont bien, pensent que je vais bien et ça me fait plaisir qu'ils me voient comme ça. Ici j'oublie un peu toutes ces choses, je dors même un peu plus longtemps.
Pour autant je ne peux pas être comme notre chat qui passe ses journées à dormir sur le fauteuil de ma soeur. Je peux difficilement rester ici plus de deux jours, j'ai besoin de la ville, j'ai besoin de bouger, de faire des choses. Voir mes amis, marcher un peu, pianoter, retrouver mes problèmes...
Alors je suis bien chez mes parents, mais, cinq ans après être parti "pour de vrai", je crois être sûr de ne jamais pouvoir revenir. En tout cas je n'en ai pas l'envie. Là aussi j'ai bien changé, j'ai longtemps été très casanier, préférant toujours être chez moi, seul, plutôt que n'importe où avec n'importe qui.
Peut-être que j'aimais y revenir car c'était l'endroit où je faisait de la musique...
Maintenant c'est ailleurs...